Quelques lignes sur l’Évolution du Vivant

Les êtres vivants actuels sont le résultat du hasard et d’une certaine sélection naturelle des mutants1 les mieux adaptés à l’environnement. Certains mutants disparaissent et d’autres apparaissent et se maintiennent car plus efficaces dans l’environnement. A une échelle plus large des espèces disparaissent et d’autres apparaissent : c’est le mécanisme de spéciation.

La dérive génétique se traduit par une répartition aléatoire des allèles ou mutations au sein d’une population. La sélection naturelle conduit à la disparition de certains allèles alors que d’autres sont renforcés. Si la dérive est importante et la sélection naturelle forte, on peut voir s’isoler de nouvelles espèces (populations ne pouvant plus se reproduire entre elles) : c’est le mécanisme de spéciation propre à l’évolution des êtres vivants.


  1. Une mutation se traduit par une modification de la séquence des nucléotides dans la molécule d’ADN. Ceci se traduit par une modification de la protéine correspondante et peut avoir des conséquences sur le fonctionnement ou la structure des êtres vivants. Les mutations apparaissent en faible nombre au hasard des générations chez les espèces. Celles-ci conduisent à une certaine biodiversité génétique des espèces. C’est la dérive génétique. ↩︎